Territoires du Nord-Ouest

EN BREF
  • %
    points de service urbains |
    %
    points de service ruraux*
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    points de service urbains |
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    points de service ruraux
  • 50
    % population urbaine | 
    50
    % population rurale*
  • 2 points de service pour 10 190 femmes en âge de procréer
    *
  • 0
     centres de crise de grossesse*
APERÇU DE L’ACCÈS
  • 2
     point de service listé*
     points de service listés*
    (avortement par médicaments et par instruments)
     point(s) de service pour l’avortement par médicaments
     point(s) de service pour l’avortement par instruments
    Limite gestationnelle fonctionnelle de 
    20 semaines
    Functional gestational limit of 
    20 semaines
    *

    Oui : Des services d’avortement sont disponibles dans les Territoires du Nord-Ouest via le programme Options Nordiques pour les Femmes (NOW). On peut joindre sa boîte vocale confidentielle au 867-765-4018 ou au 1-888-873-5710.

    Oui : Des services d’avortement sont disponibles dans les Territoires du Nord-Ouest via le programme Options Nordiques pour les Femmes (NOW). On peut joindre sa boîte vocale confidentielle au 867-765-4018 ou au 1-888-873-5710.

    Il n'existe pas un système central pour aider le public à contacter des services d’avortement
    L’information sur l’avortement est affichée sur 
    le Site web de la province/territoire
    L’information sur l’avortement n'est pas affichée sur le site Web de la province/territoire

Avortement par médicaments

Couverture du coût de Mifegymiso

Le régime d’assurance-maladie des Territoires du Nord-Ouest offre une couverture complète via le programme NOW seulement à Yellowknife et à Inuvik. Les résident·e·s des Premières Nations et les Inuits des T.N.-O. sont couvert·e·s par le Programme fédéral des services de santé non  ssurés, qui couvre entièrement les coûts de Mifegymiso.

Code de facturation

Des codes de facturation et tarifs sont utilisés par les médecins pour facturer aux régimes provinciaux/territoriaux d’assurance maladie les divers services qu’ils/elles fournissent. L’absence d’un code de facturation pour l’avortement par médicaments peut dissuader des médecins de l’offrir.

Le manuel Insured Services Tariff for Physician Services comprend uniquement les codes de facturation pour l’avortement par médicaments jusqu’à 7 semaines et pour l’avortement par médicaments pour la grossesse extra-utérine.

Télémédecine

La prestation d’avortement médical dans la province est limitée au programme Options Nordiques pour les femmes à Yellowknife et à Inuvik, et le programme n’offre actuellement pas l’avortement par télémédecine.

Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest dispose d’un manuel de Insured Services Tariff for Physician Services qui comprend les tarifs des soins virtuels dans l’article sur la télésanté et la téléconférence, ce qui pourrait aider à faciliter la prestation de services d’avortement par télémédecine.

Il a été démontré que l’avortement par télémédecine est aussi sûr et efficace que l’avortement par médicaments fourni en clinique. Étant donné que l’avortement par télémédecine permet aux patient⋅e⋅s d’accéder aux soins à leur domicile et ne nécessite souvent qu’un seul déplacement à la pharmacie ou à la clinique, il est essentiel d’élargir sa disponibilité pour améliorer l’accès à l’avortement des personnes vivant en communauté rurale, ou qui ne peuvent pas s’absenter de leur travail pour aller à un rendez-vous, ou sont exposées à la stigmatisation ou à la discrimination.

Lois, politiques et règlements sur l’avortement

Accès à l’avortement pour les personnes mineures

Aucune loi des Territoires du Nord-Ouest ne dicte un âge pour le consentement à un traitement médical. De ce fait, la doctrine de la personne mineure mature s’applique aux mineur·e·s qui accèdent à des soins de santé, y compris l’avortement. Cela signifie qu’un·e mineur·e qui peut comprendre et apprécier la nature, le but et les conséquences raisonnablement prévisibles d’un traitement médical proposé et de ses alternatives ou de son refus peut donner un consentement légal valide.

Loi sur les zones de protection

Le fait de légiférer des zones de protection vise à empêcher que des militant⋅e⋅s anti-avortement harcèlent des personnes à proximité d’un établissement qui fournit des soins d’avortement. Même si la criminalisation d’individus ne permettra pas de freiner efficacement le mouvement anti-avortement dans son ensemble, ces lois peuvent arriver à dissuader des manifestant⋅e⋅s anti-choix de harceler les prestataires et les patient⋅e⋅s qui entrent et sortent des cliniques d’avortement.

Il n’y a pas de loi relative à des zones de protection dans les Territoires du Nord-Ouest. 

Cependant, le projet de loi fédéral C-3, qui rend illégal d’intimider des professionnel·le·s de la santé et des patient·e·s ou de les empêcher de prodiguer/obtenir des soins un traitement à des endroits où des services de santé – y compris des avortements – sont dispensés, s’applique.

Refus de soins fondé sur des croyances

Même si l’avortement est un service médical essentiel, un·e médecin ou un·e infirmier·ère praticien·ne peut refuser de fournir des soins liés à l’avortement en raison de ses croyances, en vertu de la législation en vigueur et des politiques définies par les organismes de réglementation. Cette pratique est souvent appelée « objection de conscience » (quoique l’expression « refus de soins fondé sur des croyances » pourrait être plus exacte pour décrire cette situation).

Médecins

L’Administration des services de santé et des services sociaux des Territoires du Nord-Ouest supervise les médecins dans le territoire. L’Administration adopte le Code d’éthique et de professionnalisme de l’Association médicale canadienne, qui n’oblige pas les médecins à fournir ou à recommander un service auquel ils/elles s’opposent à cause de leurs convictions personnelles. Cela signifie qu’un·e médecin peut refuser des soins d’avortement à un·e patient·e et n’est pas tenu·e de lui fournir une recommandation vers un·e autre prestataire ou clinique.

Infirmières et infirmiers praticien·ne·s

L’Association des infirmières et infirmiers autorisés des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut adopte le Code de déontologie des infirmières et infirmiers autorisés de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada, qui stipule qu’en cas d’objection de conscience, les infirmier·ère·s sont tenu·e·s d’aviser à l’avance leur employeur ou le/la patient·e recevant des soins afin que d’autres dispositions puissent être prises.

Politique sur les soins médicaux reçus hors du pays

Dans certains cas, les patient·e·s peuvent devoir se déplacer hors du pays pour obtenir des soins d’avortement qui ne sont pas actuellement offerts au Canada. Les patient·e·s peuvent appeler le programme NOW pour déterminer s’ils/elles doivent se déplacer hors du pays pour recevoir des soins. Si un voyage aux États-Unis est nécessaire, le/la patient·e ou son centre de santé communautaire référent est responsable de la réservation d’un rendez-vous et de l’organisation du déplacement médical. Un rendez-vous peut être pris en appelant la Fédération nationale d’avortement au (877) 257-0012.

Le Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (GNTW) dispose d’une Politique sur les déplacements pour raisons médicales pour les résident·e·s titulaires d’une carte de soins de santé valide qui doivent se déplacer pour accéder aux services nécessaires et assurés. Un·e patient·e doit avoir une recommandation médicale valide d’un·e prestataire de soins de santé (défini par la Politique sur les déplacements pour raisons médicales comme un·e médecin, un·e infirmier·ère praticien·ne, un·e sage-femme certifié·e, ou un·e infirmier·ère en santé communautaire autorisé·e à exercer dans les Territoires du Nord-Ouest) et obtenir l’approbation préalable du Bureau des déplacements pour raisons médicales afin d’être admissible à la couverture.

Le/la ministre de la santé et des services sociaux évaluera si un·e patient·e doit verser une quote-part et le montant de la quote-part. Les patient·e·s qui sont considéré·e·s comme « à faible revenu » et qui ont un revenu de 70 000 $ ou moins en tant que personne, un revenu combiné de 85 000 $ ou moins avec un·e conjoint·e, ou un revenu de 100 000 $ ou moins en tant que personne avec au moins un·e mineur·e dans son ménage ne sont pas évalué·e·s pour une quote-part.

Selon la Politique sur les déplacements pour raisons médicales, les ressources financières requises au titre de la politique sont « conditionnelles à l’approbation des fonds dans le Budget principal des dépenses par l’Assemblée législative et à l’existence d’un solde inutilisé suffisant dans l’activité appropriée pour l’exercice pour lequel des fonds seraient nécessaires ».

Aide au voyage

Pour les patient·e·s en dehors de Yellowknife, le programme NOW aide à organiser des déplacements pour raisons médicales à Yellowknife pour des soins d’avortement jusqu’à 18 semaines. Une recommandation n’est pas requise. Si un déplacement hors du territoire est nécessaire, le/la patient·e ou son centre de santé communautaire référent est responsable de la réservation d’un rendez-vous et de l’organisation d’un déplacement médical. Les patient·e·s peuvent appeler le programme NOW pour déterminer s’ils/elles doivent se déplacer hors des Territoires du Nord-Ouest pour avoir accès aux soins. Un rendez-vous hors des Territoires du Nord-Ouest peut être organisé en appelant la Fédération nationale d’avortement au (877) 257-0012. Les déplacements pour raisons médicales sont couverts pour les recommandations vers le centre d’avortement le plus proche.

La Politique sur les déplacements pour raisons médicales comprend des indemnités pour les patient·e·s assuré·e·s au titre du Régime d’assurance-maladie des T.N.-O. qui disposent d’une recommandation médicale valide. La Politique couvre les modes de transport suivants pour les patient·e·s et leurs accompagnateur·ice·s autorisé·e·s, moins une quote-part qui est évaluée par le/la ministre de la Santé et des Services sociaux :

  • Vols réguliers
  • Courses d’autobus ou de taxi lorsqu’il s’agit d’une « alternative raisonnable et rentable au transport aérien entre les localités »
  • Déplacements non-urgents en ambulance terrestre entre les établissements de santé
  • Kilométrage d’un véhicule privé lorsqu’il est réclamé au « taux de commodité individuel » du Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest

Les patient·e·s considéré·e·s comme « à faible revenu » ne seront pas évalué·e·s pour une quote-part. La politique comprend également une indemnité limitée pour les repas, l’hébergement et le transport terrestre, l’indemnité variant en fonction du niveau de revenu du/de la patient·e.

Jurisprudence sur l’avortement en

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Références

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